COVID-19 mises à jour archivées Novembre 2021
Mercredi 24 novembre
Les programmes universitaires sur les sciences de la pandémie en forte demande au Québec
On apprend dans Le Devoir que la demande pour les programmes de maîtrise et de doctorat en épidémiologie, en immunologie et en santé publique ne cesse de croître. Cet intérêt avait déjà été remarqué avant l’apparition du coronavirus et la tendance se poursuit.
Chaque année, les quatre universités québécoises qui offrent ces programmes de deuxième cycle reçoivent une centaine de demandes d’admission de plus que lors de l’année précédente. Tant à l’Université Laval qui a vu le nombre de demandes d’admission à ses programmes de santé publique plus que doublé entre 2017 et 2021, qu’à l’Université de Montréal, on constate qu’il existe bel et bien un engouement pour les sciences de la pandémie.
« Il y a des besoins dans les réseaux de la santé partout dans le monde en analyse statistique, pour aider les administrateurs dans leur prise de décision. On est de plus en plus dans les décisions basées sur des données probantes », explique Sylvain-Georges Bourgoin, responsable facultaire des études de deuxième et troisième cycles à l’Université Laval.
Soulignons que malgré cet intérêt croissant, le contingentement fait en sorte que les inscriptions réelles plafonnent.
Les voyages d’échanges universitaires obtiennent le feu vert
Selon un texte de Radio-Canada, les universités Laval, de Montréal, McGill et de Sherbrooke ainsi que les Universités du Québec à Rimouski (UQAR) et à Montréal ont donné leur aval à la reprise des voyages d’échanges universitaires.
En hiver 2022, plus de 250 étudiants quitteront Québec pour étudier à l’étranger, souligne Yan Cimon, vice-recteur adjoint aux affaires externes, internationales et à la santé de l’Université Laval. Ce dernier estime que le nombre d’étudiants qui prendront part à des échanges se compare au nombre d’étudiants qui y participaient avant la pandémie. Une formation bonifiée sur la sécurité et les risques en voyage sera offerte à ces étudiants. On y a notamment ajouté des éléments concernant les enjeux liés à la pandémie.
Du côté de l’UQAR, les demandes d’échange atteignent environ 75 % du nombre de demandes reçues avant la pandémie. Pendant la pause forcée, l’Université en a profité pour créer des formations pour les étudiants et concevoir un registre permettant de colliger les déplacements précis des participants aux échanges à l’étranger.
Les universités ontariennes confirment leurs intentions pour le trimestre hivernal
Les établissements d’enseignement postsecondaire en Ontario adopteront des stratégies diverses en ce qui concerne l’offre de cours en personne pour le trimestre d’hiver, souligne Radio-Canada.
Le média a entre autres obtenu la confirmation d’un porte-parole de l’Université McMaster que l’établissement prévoit offrir « presque tous ses cours » en personne à l’hiver. Du côté de l’Université Wilfrid Laurier, le prochain trimestre sera marqué par un retour aux « activités normales en personne ». Même son de cloche pour l’Université de Guelph dont une étudiante se réjouit à l’idée que tous ses cours soient offerts en présentiel en janvier. Finalement, le pourcentage de cours offert en personne passera de 55 % à 84 % à l’Université de Toronto.
Plus à l’est, le scénario est bien différent. Tel que le rapporte Radio-Canada, certains étudiants de l’Université Carleton ont eu la surprise cette semaine de voir des cours initialement prévus en présentiel se transformer en cours offerts en ligne.
L’administration de l’établissement postsecondaire soutient qu’environ 50 % des cours du trimestre d’hiver seraient en présentiel, avec des cours en ligne disponibles pour maximiser la flexibilité pour les étudiants. L’Université précise que 40 % des cours offerts cet automne étaient offerts en personne. Un porte-parole de l’établissement affirme que l’Université travaille actuellement à bonifier l’offre de cours en présentiel afin de mieux répondre à la demande. Le retour à la normale est prévu pour le trimestre suivant, soit printemps/été 2022.
L’Université de la Saskatchewan renforce sa position en matière de vaccin
La vaccination complète sera nécessaire pour fréquenter le campus de l’Université de la Saskatchewan à compter du 4 janvier, rapporte Radio-Canada. L’Université, dont 96 % du personnel et des étudiants sont adéquatement vaccinés, prévoit accueillir davantage d’étudiants sur le campus puisqu’elle offrira plus de cours en présentiel le trimestre prochain.
Si l’établissement acceptait à l’automne la présentation de résultats négatifs à un test de dépistage pour accéder au campus, ce ne sera plus le cas en 2022. Ceux qui prévoient se prévaloir d’une exemption pour des raisons médicales ou des motifs protégés par le Code des droits de la personne de la province devront avoir obtenu une approbation au préalable.
Mercredi 17 novembre
Retour complet en personne pour l’Université de Saint-Boniface
Si l’Université de Saint-Boniface compte accueillir l’ensemble de ses étudiants en personne en janvier, il faudra toutefois avoir été adéquatement vacciné contre la COVID-19 pour accéder au campus, rapporte Radio-Canada.
Afin de pouvoir retourner en classe lors du trimestre hivernal, les étudiants avaient jusqu’au 15 novembre dernier pour prouver qu’ils ont été vaccinés. Seuls les cours qui étaient offerts en ligne avant la pandémie pourront être suivis à distance à partir de janvier.
L’Association étudiante de l’établissement se montre favorable à cette approche. « Nous sommes extrêmement contents de pouvoir suivre des cours sur le campus à nouveau et de le faire en toute sécurité. On sait tous que l’éducation en personne, c’est ce qu’il y a de mieux », se réjouit le vice-président aux affaires externes de l’Association, Simon Boily.
Vaccination obligatoire à l’Université du Yukon
À compter du 18 février prochain, le personnel, les étudiants et les visiteurs du campus Ayamdigut de l’Université du Yukon devront avoir été adéquatement vaccinés contre la COVID-19 avant d’y avoir accès, rapporte Radio-Canada. Les gens qui fréquentent les campus communautaires de l’établissement ne seront pas tenus de respecter cette nouvelle règle.
En ce qui concerne les exemptions pour des raisons médicales ou de droits de la personne, les demandes devront avoir été approuvées par la direction d’ici le 4 janvier. Quant aux étudiants étrangers, ils pourront toujours se faire vacciner une fois qu’ils arriveront sur le territoire sur présentation d’une preuve étudiante.
Cette annonce fait notamment suite à l’entrée en vigueur samedi dernier au Yukon de l’obligation de porter le masque dans tous les espaces publics intérieurs tout comme à l’extérieur lorsque la distanciation n’est pas possible.
Cérémonies de collation des grades en personne à Gatineau
Réparties sur deux jours, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) a organisé cinq cérémonies de collation des grades pour remettre en personne pas moins de 1 321 diplômes, rapporte Le Droit. « Être en présence, c’est vraiment un cadeau, on le chérit. De voir l’émotion et la fierté des diplômés, ça n’a pas de prix », a lancé Murielle Laberge, rectrice de l’UQO. Quoique la formule choisie cette année pour assurer le respect des règles en vigueur s’est avérée plus exigeante, Mme Laberge indique qu’il n’est pas impossible que l’expérience soit répétée en 2022.
Le Manitoba lance un nouveau programme pour les étudiants en soins infirmiers
Les étudiants en troisième et quatrième année d’un programme d’études en soins infirmiers seront admissibles à un nouveau programme du gouvernement du Manitoba visant à permettre aux étudiants d’apprendre leur métier tout en étant rémunérés 27 $ de l’heure, rapporte Radio-Canada.
« Nous savons que la pandémie a mis à rude épreuve le personnel infirmier et que nous devons continuer à renforcer cette importante main-d’œuvre. Nous devons renforcer nos effectifs en soins infirmiers et je pense que c’est un très bon début », a déclaré Audrey Gordon, ministre de la Santé de la province.
Pour s’inscrire, les étudiants devront avoir accumulé 450 heures de pratique clinique et un stage dans l’une des unités où ils prêteront main-forte, soit les unités de chirurgie, de médecine et de santé mentale. Si 60 étudiants pourront prendre part au programme dès ses débuts, il est prévu qu’il pourrait être étendu au fil du temps pour inclure jusqu’à 500 étudiants.
Mercredi 10 novembre
Les masques resteront de rigueur dans les universités québécoises
Le gouvernement du Québec ne prévoit pas lever prochainement l’obligation de porter le masque dans les universités et les cégeps de la province, et ce, même s’il a annoncé que les élèves du secondaire n’auraient plus à le porter en classe à compter du 15 novembre prochain, rapporte La Presse. Du côté de la Santé publique, on s’est appuyé sur le mode de vie des étudiants pour prendre cette décision. « Oui, les étudiants au collégial et à l’université sont plus vaccinés, mais ils ne vivent pas en vase clos : ils se mêlent au reste des 18-29 ans, qui le sont moins », explique Marjorie Larouche, porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
Des tests rapides disponibles à l’Université McGill
L’Université McGill a annoncé à sa communauté qu’elle implantait un projet pilote qui consiste à offrir aux étudiants ainsi qu’aux membres du corps professoral et du personnel qui n’ont pas de symptômes de la COVID-19 d’effectuer des tests de dépistage rapides sur une base volontaire, rapporte La Presse. Les résultats des tests seront connus une vingtaine de minutes plus tard. Dans l’éventualité où un résultat devait s’avérer positif, il devra ensuite être confirmé par un test PCR administré dans un centre de dépistage désigné. Soulignons qu’à l’instar des autres universités québécoises, l’Université McGill, qui offre 85 % de ses activités d’enseignement en personne cet automne, n’exige pas la vaccination pour assister aux cours en présentiel. Toutefois, le passeport vaccinal doit être présenté pour accéder aux bibliothèques et prendre part à certaines activités.
Une étude démontre que le développement d’anticorps varie en fonction de l’âge
Une équipe de recherche dirigée par deux professeurs de chimie de l’Université de Montréal a mené une étude qui a permis de conclure que chez les adultes ayant eu une forme peu grave de la COVID-19, la quantité d’anticorps développés variait en fonction de l’âge. « Toutes les personnes infectées ont développé des anticorps, mais les plus âgées en ont développé davantage que les plus jeunes, soit celles âgées de moins de 49 ans », explique Jean-François Masson, professeur spécialisé dans l’instrumentation biomédicale.
Au total, 32 adultes canadiens ayant été déclarés positifs à la COVID-19, mais n’ayant pas été hospitalisés ont participé à cette étude qui cherchait à savoir si les anticorps produits par l’infection elle-même ou ceux produits par la vaccination offraient une meilleure protection contre le virus. L’étude a notamment permis d’apprendre que « lorsqu’une personne ayant eu une forme peu grave de la COVID-19 est vaccinée, la quantité d’anticorps présente dans son sang double – par rapport à une personne qui n’est pas vaccinée, mais qui a déjà été infectée par le virus ».
Mercredi 3 novembre
L’enseignement bimodal à l’Université d’Ottawa dénoncé de toute part
La Coalition intersyndicale de l’Université d’Ottawa, formée des professeurs, des étudiants et du personnel de soutien, remet en question le modèle de l’enseignement bimodal que l’établissement a choisi, rapporte Le Droit. Dans l’article, on cite que les ratés s’accumulent depuis le début du trimestre d’automne.
La Coalition réclame que le modèle soit révisé pour le trimestre d’hiver au plus tard. Elle souhaite que les étudiants aient davantage d’options pour la session hivernale et que la proportion des cours offerts de façon bimodale soit limitée à 10 % de tous ceux offerts par l’établissement.
Cette demande s’appuie sur une expérience étudiante qu’on qualifie d’« appauvrie » et des outils technologiques qui ne sont pas en mesure de soutenir un tel modèle. On blâme notamment la difficulté d’obtenir de l’aide de la part des assistants en cas de problèmes techniques. Ceux-ci sont surchargés et l’attente peut s’étirer jusqu’à 30 minutes.
De son côté, l’Université d’Ottawa a précisé dans une déclaration qu’elle fait « tous les efforts possibles pour soutenir sa vaste communauté d’étudiants, de professeurs et de membres du personnel, tout en relevant les défis associés à la création d’environnements d’apprentissage stimulants dans le contexte d’une pandémie mondiale ».
Pas d’obligation vaccinale pour le personnel et le corps professoral des universités québécoises
Ni le personnel des écoles du Québec ni celui des établissements d’enseignement supérieur ne sera tenu d’être adéquatement vacciné contre la COVID-19, rapporte Le Devoir. Le gouvernement québécois explique cette décision en soutenant que « les mesures en place et le contrôle des éclosions dans les établissements d’enseignement supérieur sont suffisants ». Par ailleurs, dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec souligne que, même sans avoir exigé la vaccination, 92 % du personnel des établissements universitaires est « adéquatement protégé ».
10,7 M$ pour l’enseignement virtuel en Ontario
Fort des quelque 400 projets financés plus tôt cette année qui sont déjà en cours de conception, le gouvernement de l’Ontario a annoncé un investissement de 10,7 millions de dollars pour élargir la gamme de programmes et de ressources d’apprentissage virtuel de haute qualité et adaptés au marché dans toute la province. « La Stratégie d’apprentissage virtuel permet de réaliser des investissements essentiels qui positionnent l’Ontario comme chef de file mondial en matière d’accès local à l’éducation et la formation postsecondaires pour les résidents des régions rurales et éloignées de la province », a déclaré Maxim Jean-Louis, président-directeur général de Contact Nord.
Allégement des mesures dans les aires de restauration à l’Université de Montréal
L’Université de Montréal a mis à jour ses consignes sanitaires pour les aires de restauration et les points de services alimentaires comme les nouvelles mesures liées au restaurant au Québec sont entrées en vigueur le 1er novembre dernier. Ainsi, depuis lundi, 10 personnes maximum peuvent prendre place à une même table dans les aires de restauration de l’Université et la distanciation des tables est passée de deux à un mètre.
Emploi garanti en Nouvelle-Écosse
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, s’est engagé à présenter une offre d’emploi à toutes les infirmières diplômées des universités ainsi que des collèges communautaires de la province, et ce, pour les cinq prochaines années.
Postes vedettes
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Doyen(ne), Faculté de médecine et des sciences de la santéUniversité de Sherbrooke
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